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Ecce cor meum

30 janvier 2010

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24 janvier 2010

Ce tableau exposé au Louvre à Paris est en partie

grand_crucifix_aux_anges_brun_charles Ce tableau exposé au Louvre à Paris est en partie la clé de l'énigme.

24 janvier 2010

Prologue

Cette histoire s'est déroulée dans Paris depuis depuis 2006. Elle me parait aujourd'hui complètement invraisemblable et pourtant elle m'a été racontée par l'un des protagonistes dont je connais le sérieux et le refus de tout paranormal.

Les noms des personnes et certains lieux ont été volontairement changés. Aujourd'hui en 2010 des personnes vivent dans la peur car elles savent que ce qu'elles ont découvert par hasard ou par curiosité est le secret le mieux gardé de la République.

24 janvier 2010

Paris, 15 mars 1786

Paris, 15 mars 1786

Soyez sobres, soyez vigilants : votre adversaire, le démon, comme un lion qui rugit, va et vient, à la recherche de sa proie "(1 Pierre 5,8).

De l’autre côté de la cloison elle entendit distinctement une porte s’ouvrir et des bruits de pas s’avancer lentement. Deux hommes, se croyant sans doute seuls, semblaient en pleine conversation. Seuls les sons de l’horloge monumentale adossée à la cloison venait couvrir le frottement de leurs pas.

Depuis la fin de la réunion hebdomadaire les différents membres de la loge s’étaient retirés. La nuit était tombée sur Paris et le froid qui l’accompagnait invitait à rentrer dans la chaleur des maisons.

Le cocher de la princesse était venu la prévenir que l’un des chevaux avait perdu un fer. Il devait impérativement être ferré avant de reprendre la route.

La Princesse s’était alors assise là, près de l’entrée de ce magnifique hôtel particulier.

L’après-midi avait été occupé comme d’habitude aux œuvres de charité et aux conférences. Elle se sentait un peu lasse. Se croyant seule elle s’était étendue entre deux bergères.

En entendant ces voix elle se ravisa et prit une attitude plus digne. Mais personne ne vint. Les voix se firent plus distinctes. D’un mouvement elle approcha l’oreille de la cloison.

- Ce livre, est ce une bonne idée ? Ne va-t-il pas tout saboter ?

- C’est ce que j’ai pensé également mais le maestro est intouchable outre-manche…peut être que nous pouvons laisser échapper un ou deux éléments qui seront perçus comme des sornettes de charlatans.

- Oui comme d’habitude avec ce nigaud…

Ils ricanèrent

- Laissons le faire, il sera le premier dupé par ses fanfaronnades. Il trouvera bien quelques princesses et pourquoi pas d’autres archevêques pour le soutenir. Laissons une nouvelle fois l’attention sur ces deux benêts.

- Oui, vous avez raison. Personne ne se doutera de rien. Et quand viendra le moment tout le monde aura oublié les prophéties de ce pauvre diable.

- Vous avez pris l’un des trois exemplaires du programme, à présent tenez le en lieu sûr.

- Oui, j’ai enfin dans les mains ce qui viendra à bout de la race des capétiens et qui détruira définitivement ce pouvoir papal que nous voulons anéantir. Mais pour qui est le troisième ?

- Le grand Maître bien sur.

- Gloire à lui et que vienne le temps où il règnera sur nous tous.

Soudain on frappa à la porte d’entrée et une voix appela.

- Madame les chevaux sont attelés, et la voiture vous attend dans la cour.

Les deux hommes s’étaient tus, glacés. Ils entendirent une femme se lever derrière la cloison et se diriger vers la sortie. Dès que la porte fut fermée, ils sortirent de la pièce et dans la pénombre reconnurent la grande dame qui montait dans son carrosse.

- Vous croyez qu’elle a entendu ?

- Nous ne pouvons prendre de risque…

Celui qui venait de parler prit le livre qu’il venait de remettre à son condisciple et se dirigea vers la lourde table qui occupait le centre de la grande pièce. Quelques chandelles se préparaient à mourir sur un grand chandelier. Il ouvrit le livre à une page précise et saisit une plume.

- Je rajoute son nom à la liste, elle passera avant les autres.

La plume crissait sur le papier. Il approcha le volume du chandelier pour sécher l’encre.

Dans la cour les chevaux avançaient déjà, les hautes roues du carrosse effrayaient les enfants de la rue. Les passants essayaient de reconnaître cette belle et jeune femme qui bénéficiait d’un tel équipage.

Elle ne voyait plus Paris, elle avait envie de courir vers sa reine. Les mots s’entrechoquaient dans sa tête. Qui étaient ces hommes ? Elle les connaissait sans doute, mais ne reconnaissait pas leurs voix. Comment pouvait on parler ainsi de sa majesté et du Saint-Père. Elle n’en revenait pas. Quelle méchanceté, sans doute de ces pamphlétaires qui s’acharnaient sur la reine en ce moment.

Ma douce reine, pensa t’elle. Et ses pensées voguèrent sur ce ruisseau que la reine venait de faire creuser à Trianon. Que de plaisirs innocents, de joies paisibles. Comment pouvait on haïr ainsi les souverains ? Elle frissonna et rapprocha sur elle les couvertures qui se trouvaient sur l’autre banquette.

- Vite à Versailles…

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